Volontariat au Kenya
Ce qui m'a le plus surprise en arrivant au Kenya, ce n'est pas la pauvreté malgré ce à quoi on pourrait s'attendre, mais de voir tous ces gens contents de vivre. Heureusement sinon je pense qu'on se sentirait déprimé en découvrant les conditions de vie. La chaleur, la poussière qui s'immisce jusque dans le nez et qu'on finit par manger lorsqu'il y a trop de vent, l'inconfort permanent notamment dans les transports, on a mal aux fesses dans le tuk tuk, on est serré dans le matatu. Le bruit est omniprésent, on aime passer de la musique toute la journée et la nuit, on ne peut d'ailleurs dormir qu'avec ça.
Impossible de passer inaperçu quand on est touriste. On nous interpelle cent fois dans la rue sous le nom de mzungu. On a d'ailleurs le droit au tarif toujours plus élevé qui va avec notre couleur, la négociation des prix est pratiquement impossible.
Ici pas de stress. On traine des pieds en marchant, on porte des montres qui ne fonctionnent plus, on arrive à un rendez vous une ou deux heures après sans se presser. On ne souffre sûrement pas des mêmes maladies dues au stress comme en Europe. Ça fait du bien de faire une pause, d'apprendre à prendre son temps, d'apprendre à ne rien faire.
