Au pays des incas.

Entre poulet/riz à outrance, séismes, cours de français, d’anglais et quelques « chelas » mon quotidien a été bouleversé en un mois de vie au Pérou.
Après quelques jours où il a été question de dormir, manger au restaurant, faire des siestes pour récupérer du décalage horaire, la formation a débuté à Lima. L’accent a été mis sur la sécurité, le mode de vie, les transports en commun (qui n’ont rien à voir avec l’Europe), la nourriture, notre intégration au sein de la famille, la présentation des projets (pour ceux qui ignoraient la raison pour laquelle ils étaient là …).
L’intégration à la vie Liménienne a été instantanée grâce à Willy et Jorge qui nous ont baladés dans la ville en nous faisant manger pas mal plats typiques du pays ! Le bruit incessant des klaxons nous rappelle aussi que nous sommes en Amérique latine, et que les gens apprennent à conduire sur le tas.
Après quelques jours d’adaptation (ce ne fut pas compliqué pour moi), nous avons été séparés. Pour ma part, direction Pachacámac. L’arrivée et l’intégration au sein de la famille ont été très simples. Je me suis rapidement senti à l’aise et pour cause ! La famille a déjà reçu des volontaires de Corée du sud, Autriche, canada, d’Afrique (je ne sais plus de quel pays), et de France. Leur objectif est que je me sente à l’aise chez eux et dans la ville, et c’est réussi.
Ce qui m’a étonné dans les écoles/collèges où nous donnons cours, c’est l’envie des élèves. Ils viennent nous solliciter en permanence pour que nous donnions les cours d’anglais ou de français. C’est d’autant plus valorisant qu’ils ont déjà eu des cours de langues, mais jamais avec un étranger.
Dernière chose qui change, c’est la manière de boire les « chelas » (bières). Une bouteille et un verre pour tout le monde. Une personne boit son verre, et transmet la bouteille et le verre à la personne à sa droite et ainsi de suite.
Et que serait la vie au Pérou sans vivre un tremblement de terre ? Il y en a déjà eu trois durant ma présence, dont un qui a fait vibrer les fenêtres et bouger mon bureau, c’est assez étrange lorsqu’on n’y est pas habitué !
En espérant que le prochain tremblement de terre n’emporte pas ma maison, à bientôt !